Au IIIème siècle après J.-C. existait, à proximité du village actuel, une villa romaine, c'est à dire une exploitation agricole. Ainsi, lorsqu'on découvrit au Moyen Âge les ruines de celle-ci, les nouveaux arrivants choisirent de donner le nom de Cheseaux à leur hameau, ce qui signifiait "rétablir une maison".
La longue éclipse que connu la région du Ve au XIIe siècle prit fin vers 1179. La commune est alors propriété des chevaliers de Cheseaux. A l'époque, le village comptait entre 60 et 80 habitants. La famille de Cheseaux s'éteindra au milieu du XVe siècle.
Après avoir passé dans de nombreuses mains par le jeu des alliances et des héritages, le village devient en 1515 possession de Jean Champion, puis de la dynastie Loys. Leurs descendants en resteront maîtres jusqu'en 1769. Les documents de 1550 font déjà mention des familles de la bourgeoisie actuelle: Bovey, Cevey, Joyet, Juat, Perrochon, Troyon Vez.
En 1764, sous le joug bernois, Cheseaux est une terre seigneuriale de 55 feux, soit 243 habitants, administrée par un Conseil dit "des Douze". La commune forme alors une paroisse indépendante avec Bournens, Boussens et Sullens.
Au début du XIXe siècle, Cheseaux se trouve sur le passage de la route du vin, puis sur celui de la diligence Lausanne-Neuchâtel. Il devient alors un carrefour important des communications vaudoises. Paradoxalement, cette situation semble conduire à une désaffection des lieux, puisque la population régresse pour n'atteindre plus que 399 habitants en 1900.
Dès 1905, le moteur à explosion vient bouleverser les habitudes. En 1921, on parle de 3 ou 4 véhicules qui traversent le village toutes les heures. Déjà les villageois sont mécontents, et s'élèvent contre les nuisances provoquées par la poussière et le bruit, sur des routes très rudimentaires.
Suite aux premiers goudronnages, le trafic s'intensifiera alors de manière importante, et en 1947, une première pétition pour le détournement de la route est lancée. L'Histoire nous dira que 54 ans après, cette idée s'est enfin concrétisée !
La population augmente à nouveau, et atteint environ 500 habitants en 1960. Puis c'est l'explosion: 1579 habitants en 1970, 2393 en 1980, 2857 en 1990.
A n'en pas douter, l'année 2001 restera dans l'histoire de notre commune comme une période importante, de par l'aboutissement des importants travaux ayant permis le contournement de la localité.
L'adoption en 2001 d'un plan directeur et d'un plan général d'affectation nous a permis de prévoir l'avenir de la commune.
La nouvelle gare du LEB a été mise en service en 2002, prouvant une fois de plus notre attachement à ce moyen de communication performant qui relie le Gros-de-Vaud à la capitale vaudoise, Lausanne.
Vie associative
A Cheseaux, plus de trente sociétés locales sont actives. Du volleyball à la fanfare, de la gymnastique au football, toutes organisent à leur gré des manifestations publiques fort appréciées et participent à l'animation d'un village où chacun peut trouver une activité répondant à ses aspirations.
De nombreux commerces et plusieurs restaurants sont installés à Cheseaux, ainsi que des établissements bancaires et une agence postale, ce qui permet aux personnes qui ne peuvent se déplacer facilement de disposer de toutes les infrastructures nécessaires.
Des entreprises de renommée suisse ou internationale ont leur siège à Cheseaux et contribuent à donner de notre commune une image dynamique et vivante. La proximité des accès autoroutiers et de Lausanne est un atout supplémentaire qui incite les investisseurs à choisir notre village.
Présent et futur proche
Aujourd'hui, Cheseaux a dépassé les 4500 habitants, et les différents projets immobiliers qui sont en cours ou imminents laissent présager encore un accroissement modéré ces prochaines années.
Le centre du village a été progressivement réaménagé afin de restreindre encore plus le trafic de transit et de permettre de retrouver une certaine quiétude inclinant à la promenade et aux rencontres conviviales.
Un nouveau collège a été construit en 2022 au ch. de Derrière-la-Ville. Il permettra de faire face aux besoins de ces prochaines années.
Et après
Cheseaux, même toute proche de Lausanne, ne veut pas devenir une cité-dortoir de banlieue où toute activité ferait défaut. Les autorités s'efforcent depuis longtemps de faire succéder à la communauté terrienne d'autrefois la communauté urbaine de demain, sans brûler les étapes, mais toujours dans un seul et unique but, garantir à nos concitoyens la meilleure qualité de vie possible.
Il y va de l'avenir de Cheseaux et de ses habitants.
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